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Je suis un petit terrier Britannique à la bouille juvénile. Ma hauteur est sensiblement égale à la longueur de mon corps, avec environ 1,5cm à … Lire l’article
Sélectionné par des conducteurs de chiens de troupeaux en Belgique vers la fin du 19eme siécle il est aujourd’hui devenu celui qu’on connait bien, un chien hors normes et polyvalent à volonté, capable de travailler dans toutes les disciplines canines et dans tous les milieux…
Au XIXème siècle le Yorkshire Terrier était l’animal de compagnie favori des ouvriers des grandes cités industrielles du Nord de l’Angleterre. Il était alors d’une grande utilité dans les mines, où il chassait les rats. Les braconniers avaient également recours aux services de ce petit chien pour dénicher leurs proies dans les terriers. On ne sait pas exactement de quels croisements résulte ce “toy”. Plusieurs espèces ont sans doute concouru à l’élaboration du premier standard, en 1898.
Le West Highland White Terrier est connu dans le monde entier sous le surnom de “Westie” : le West Highland White Terrier, dont le nom fut adopté en 1904, est devenu l’un des chiens de compagnie favoris des Français. L’essor de la race doit beaucoup au colonel E.D.Malcolm of Poltalloch, un gentleman écossais du comté d’Argyll, meurtri par un accident de chasse qui lui ravit en 1860 l’un de ses chiens.
La seule certitude concernant les origines de la race est liée à son nom : il provient bien évidemment de l’île de Terre-Neuve. Cette localisation géographique plaide à première vue pour des antécédents canadiens, qui auraient été croisés avec un grand chien d’ours noir (introduit dans l’île par les Vikings). Une autre hypothèse plausible est celle de l’origine asiatique du Terre Neuve. Il aurait débarqué sur le continent américain en traversant le détroit de Behring.
SES ORIGINES :
Le Teckel est d’origine germanique mais la généalogie de cette race est quelque peu confuse. Ses lointains parents pourraient être un Bruno du Jura de taille basse et un Pinscher. Le poil ras est la variété la plus ancienne. Au XVIIème siècle, le Teckel à poil long est fixé. Au XVIIIème siècle, il fait son entrée dans la cour des princes de Bavière. Le poil dur apparaît plus tardivement, à la fin du XIXème siècle.
Le Springer Anglais est l’un des plus anciens chiens de chasse. L’Epagneul (ou Spaniel) du Moyen Age serait son ancêtre. Il descendrait du Spaniel du Norfolk. Les éleveurs anglais ont procédé à divers croisements, en particulier avec l’ancien Water Spaniel. Il serait à l’origine de tous les Spaniels, le Clember excepté. Sa tête rappelle celle de l’Epagneul français. La race a été officiellement reconnue en 1902.
Les Spitz descendent du chien des tourbières à l’Âge de Pierre, puis de Spitz des cités lacustres au néolithique. Ils font donc partie des plus anciennes races de chiens et sont les ancêtres des chiens de type lupoïde (loup). Il existe en 5 tailles, de 45/55 cm à 18/22 cm. Le petit Spitz et le Spitz nain sont appelés Loulous de Poméranie, de la région au bord de la Baltique.
Il est issu de croisements entre Yorkshire Terriers et Terriers australiens. Sa naissance remonte à la fin du XIXème siècle lorsque des chiots au poil soyeux apparaissent dans des portées de Terriers australiens. Un apport de sang de Skye Terrier et de Cairn Terrier est probable. La race est reconnue en 1933 par la Société canine de Sidney. Des sujets sont exportés en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le Silky Terrier fait son apparition en France au début de 1970 mais reste encore rare…
Tout a commencé avec les Tibétains qui, en signe de soumission à la Chine, ont, sous la forme de présent, introduit ce petit chien à la cour impériale. Nous sommes au début de l’ère mandchoue, vers 1643. Cette race connaît un grand succès, au point qu’à la fin du XIXème siècle, Tzu-Hsi, la dernière impératrice, élevait une centaine de ces petits chiens-lions, dans un pavillon au sol de marbre. Ils étaient alors soignés et gardés par des eunuques.
C’est vers le milieu du XVIème siècle que fut développé en Ecosse le Setter Noir et Feu. Il fallut attendre la fin du XVIIIème siècle pour que le duc de Gordon développe une race dont les caractéristiques demeurent actuelles. Selon certains, le Setter Anglais et irlandais, le Colley, le Bloodhound seraient intervenus dans la formation du Setter Gordon. Les premières importations en France ont été effectuées dès 1860.
Le Setter Anglais est le plus ancien des chiens d’arrêt anglais. Au XVIème siècle, il était destiné à la chasse aux filets. Depuis 1825, Le Setter Anglais a été transformé et perfectionné par E. Laverack, éleveur du comté de Shropshire. Des Braques, des Epagneuls et des Pointers auraient servi à sa création. Il fut reconnu par le Kennel Club dès 1873. Les premiers Setter Anglais furent importés en France en 1879 et un premier club a été fondé en 1891.
Le nom du Scottish Terrier est cité pour la première fois en 1815, dans un ouvrage intitulé Récréation in Natural History, où il apparaît sous l’appellation de “Scotch Terrier”. De son côté, le Field Book fait mention de 2 sortes de terriers : l’Anglais à poil ras, qui serait l’ancêtre du Fox Terrier et du Manchester-Terrier et l’Ecossais à poil dur, dont la description se rapproche de celle de l’actuel Scottish.
Le Saint Bernard descendrait des Molosses de l’Antiquité qui franchirent les Alpes avec les légions romaines. On retrouve ses origines en Suisse, dès le XVIIème siècle, à l’hospice du Grand Saint-Bernard, fondé au Moyen Age où les moines l’ont dressé. C’est là qu’il s’est forgé sa réputation de secouriste en montagne. Le plus célèbre des Saint Bernard, Barry, né en 1800, sauva 40 personnes en 10 ans. Avant 1830, le Saint Bernard avait le poil court.
Le Rottweiler date de l’époque romaine. Il était alors utilisé comme chien de troupeau et de garde. C’est au cours de l’une de leurs nombreuses campagnes d’invasion que les Romains lui attribuent son nom définitif, en l’implantant dans les régions de Rottweil, au Sud de l’Allemagne actuelle. Élevé par la corporation des bouchers comme chien d’utilité, on lui attribue à cette époque le surnom de “chien de boucher”.
Les origines du Pinscher demeurent incertaines. Elles sont probablement allemandes : le Pinscher aurait partie liée avec le Schnauzer, même si le degré de parenté entre les 2 races n’a encore jamais été établi avec exactitude. Par ailleurs, la ressemblance du Pinscher avec le Dobermann plaide pour l’existence d’ancêtres communs. Pourtant, il serait faux de penser que le Pinscher est un modèle réduit de Dobermann.
Le Pékinois, d’origine chinoise, est l’une des plus anciennes races du monde, représentée sur des bronzes datant de plus de 4000 ans. Pendant des siècles, il fut élevé, préservé et honoré au palais impérial. Censé protéger l’empereur de l’au-delà, il était sacrifié à la mort de ce dernier. Après la prise de Pékin et du Palais d’été en 1860 par les Anglais, des soldats britanniques récupérèrent des Pékinois et les importèrent en Angleterre.
SES ORIGINES : Le Berger polonais ou Nizinny résulterait d’un croisement entre le Puli hongrois et d’autres Bergers asiatiques, type Terrier du Tibet. Cousin du … Lire l’article
Le Lhassa Apso existe depuis des millénaires au Tibet. Animal sacré, il était élevé dans les temples et les palais. Les plus beaux sujets se trouvaient chez le Dalaï Lama. Il est appelé Lhassa (= nom de la capitale du Tibet) Apso (= chèvre du Tibet) car son poil ressemble à celui des chèvres de son pays. Il ne serait apparu en Occident, et notamment en Angleterre, que vers 1930, car son commerce était jadis interdit. Un premier standard officiel est défini en 1934. Le Lhassa Apso a été introduit en France vers 1950…
Le Landseer, dérivé du Terre-Neuve, est originaire du Canada. Il doit son nom au peintre E. Landseer qui le représenta vers 1837. Ce chien blanc et noir, élevé en Grande-Bretagne, a failli disparaître au début du XXème siècle ; puis la race fut relancée par des éleveurs allemands en le croisant avec des Montagnes des Pyrénées. En 1960, la F.C.I. reconnaît le Landseer comme race distincte du Terre Neuve…
Au XVIIIème siècle, le chien de Saint-John’s – du nom de la capitale de l’île de Terre-Neuve, d’où il est originaire – est un précieux auxiliaire pour les marins-pêcheurs. Son rôle consiste à rechercher les poissons qui sautent par-dessus bord. Puis il émigre en Angleterre où il aurait reçu du comte de Malmesbury le nom de Labrador. Après quelques croisements avec des chiens de chasse, la race est fixée au début du XXème siècle.
C’est un Hollandais, E. Korthals, maître de chenil en Allemagne, qui a créé cette race. A partir de 1860, il s’est proposé de régénérer le vieux Griffon à poil dur par la sélection, la consanguinité et l’introduction de sang étranger. Pour cela, il croisa les Griffons français et germaniques qu’il possédait avec des Braques, des Barbets et des Epagneuls. Sa première présentation eut lieu en 1870. Le premier standard du Korthals fut publié en 1887. Cette race, reconnue française par la F.C.I., est bien représentée dans notre pays…
Le Jack Russell doit son nom au pasteur Jack Russell qui vivait au XIXème siècle dans le comté de Devon, en Angleterre, et qui développa cette race à partir d’anciens Terriers à poil dur pour obtenir un chien capable de forcer le renard sous terre mais également le lapin ou le sanglier. Très populaire dans son pays, il a été reconnu par le Kennel Club et par la F.C.I. en 1990. Le Jack Russell est apparu en France vers 1980…
La légende veut qu’en 1858, Sir Marjoribanks rencontre dans un cirque à Brighton huit chiens savants venus du Caucase. Le comte écossais acquiert ces “bergers du Caucase”, qu’il se voit contraint de croiser quelques années plus tard avec des Bloodhound (chiens de chasse anglais). Mais en 1952, à la mort du parrain présumé du Golden Retriever, on découvre, sur la foi des archives de ce dernier, que ce chien est d’origine purement britannique !
La date de naissance du Fox Terrier est fixée à l’an 1810. La race est sélectionnée à l’intention des chasseurs de renards. Déjà aidés de Fox-Hounds dans leur quête, ils s’adjoignent les services du Fox Terrier pour débusquer les animaux de leurs tanières. Ce chien est très apprécié dans la petite noblesse anglaise. A l’époque, ce sont surtout les individus à poil lisse qui se répandent. En 1862, le Fox Terrier est présenté pour la première fois lors d’une exposition, à Birmingham.
Des ancêtres de l’Epagneul Japonais (ou Chins) furent offerts en 732 par les souverains coréens à la cour du Japon. Un grand nombre d’Epagneul Japonais furent implantés au Japon dans le siècle suivant. Au XIXème siècle, des spécimens furent importés aux Etats-Unis et en Angleterre : la reine victoria en posséda. En 1613, un britannique, le capitaine Searles, introduisit un Chin en Angleterre, et, en 1953, le Commandant américain Perry en importa plusieurs aux USA; deux de ces sujets furent offerts à la reine Victoria d’Angleterre.
L’Epagneul Breton tient son nom des îles britanniques où son destin paraît s’être dessiné mais sa généalogie est truffée d’incertitudes. Tout a commencé au Moyen Âge avec le chien d’Oysel, que l’on trouve décrit au XVème siècle dans le traité de chasse de Gaston Phébus. C’est en effet l’ancêtre présumé de la lignée des Epagneuls, Spaniels et Setters. Au XVIème siècle, il pénètre sur le territoire français. Puis, il gagne la Grande-Bretagne.